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Profession correcteur, et les pièges de la Toile
Profession correcteur, et les pièges de la Toile
  • Faire corriger son ouvrage peut se révéler fastidieux, ainsi, comment choisir un correcteur dans cette jungle de sites proposant des tarifs dont l’amplitude n’a d’égale que la fantaisie. Quelle est leur légitimité. Mes conseils.
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9 mars 2015

Les pseudo-correcteurs prolifèrent sur la Toile

Aujourd’hui, créer son site est à la portée de tous, et bon nombre en profitent pour s’improviser autoentrepreneur, c’est-à-dire sans l’être de façon légale, et sans avoir les compétences ni les diplômes liés à leur prétendue profession.

L’internaute est une proie facile au cœur de cette jungle de sites proposant des tarifs dont l’amplitude n’a d’égale que la fantaisie : tarifs à prix réduit ; tarifs défiant toute concurrence, etc. Évidemment, comme tout acheteur, comment ne pas être tenté par les prix les plus bas, ou la gratuité ! En effet, certains pseudo-correcteurs offrent de corriger bénévolement votre ouvrage, mais ne vous y trompez pas, après des échanges en messages privés, et pour des raisons fallacieuses, ils vous proposeront un prix attractif. Mais bien sûr, on comprend que l’on ne peut travailler sans contrepartie alors, on signe, sans se demander pourquoi ce « correcteur » est moins cher que les autres.

Professeurs de français, étudiants, mères de famille… toutes ces personnes certifient leur parfaite maîtrise de notre belle langue. Et pourtant, sans une formation spécifique, nul ne peut s'improviser correcteur. À chacun son métier : professeur de français et correcteur professionnel sont deux professions bien distinctes. Si les tarifs de ces supposés correcteurs défient toute concurrence, c'est dommageable pour les auteurs qui, en toute bonne foi, soumettront leurs ouvrages incorrectement corrigés aux éditeurs, ou sur Internet. Pour la maison d’édition, c’est moins grave, après avoir relevé plusieurs fautes dès les premières pages, l’ouvrage sera destiné à la destruction. Mais sur un site Internet, il est prouvé que le temps de visite n’excède pas trois secondes aux premières fautes observées.

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